Earth Rescue Squad
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Earth Rescue Squad

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Message  Slumpy Mar 23 Sep - 8:28

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Formation du clan :

Histoire originelle de l'Escouade :

Je n'ai jamais eu de chance. C'est un fait auquel je me suis habitué dès mon plus jeune âge. Certains diront que j'ai eu une chance formidable en sortant quasiment indemne de cet accident, mais personnellement, j'aurai préféré y rester plutôt que de voir les personnes qui m'étaient chères mourir sous mes yeux. Maintenant, le temps réussi à effacer certains détails, mais l'image de mes parents, couverts de sang, gisants devant moi, rien ne pourra retirer cette scène de ma mémoire. J'aurai tellement voulu ne jamais avoir vu tout cela. Je n'aurai pas du commencer à chercher mes parents, j'aurai dû rester là où le choc m'avait éjecté. Après ça, je n'ai jamais pu dormir correctement. Quand les autorités m'ont demandé ce qui s'était passé exactement, j'étais incapable de leur fournir la moindre explication. C'était incroyable à quel point cet événement était ancré dans mon esprit sans que je puisse l'expliquer de façon convenable à qui que ce soit ne serait-ce qu'à moi-même. Les images défilaient devant mes yeux, comme un film, mais aucun mot ne pouvait les décrire. Donc, c'est comme ça que tout a commencé. Le début de mes malheurs, de mon histoire et de ma mission. J'étais très jeune à l'époque, et je ne faisais jamais attention à ce sentiment effrayant qui s'installait parfois en moi. Tant que j'avais quelqu'un à mes côtés, je me sentais en sécurité.
Durant des années, j'ai ignoré cette sensation. D'abord, je pensais que c'étaient mes parents qui faisaient en sorte de me garder occupé et en sûreté constamment. Ensuite, quand mes parents sont morts, c'est mon grand-père qui a pris le relais. J'ai donc vécu pendant quelques années avec lui. J'ai rapidement compris qu'il ne fallait pas que j'aille dans le grenier. Mon grand-père y gardait un livre qui attirait énormément mon attention, mais qui dégageait de mauvaises ondes. À chaque fois que je m'en approchais, je ressentais la panique qui s'était installée en moi pendant l'accident de voiture. Je me sentais observé, alors que mon grand-père fouillait dans de vieilles malles. Un jour, j'ai décidé d'aller seul dans le grenier. Personne n'était à mes côtés quand je me suis approché du livre rouge sang. Et pourtant, comme à chaque fois, cette peur sans nom m'envahissait. J'ai fini par dévaler les escaliers en courant, essayant de semer un esprit fantôme inexistant. Quand mon grand-père est mort de vieillesse, à 83 ans, j'avais l'impression que mon monde s'était encore une fois écroulé. Je savais que ce moment arriverait. Mon grand-père devenait de plus en plus faible, et m'avait donc préparé à son départ. Il me légua tout…
Je me souviens encore quand on l'a trouvé dans la forêt. C'était juste après l'enterrement de mes parents, et je n'avais pas envie de rentrer immédiatement dans la masure glauque et sans vie de mon grand-père. Le discours du prêtre n'avait servi qu'à une seule chose : me montrer à quel point Dieu avait été injuste à mon égard. J'étais adossé à un grand chêne, essayant de maudire le magnifique soleil qui baignait cette jungle verte dans ses bras quand je faillis faire un infarctus... malgré mon jeune âge. Une boule de poil a carrément sauté sur mes genoux, me faisant faire un sursaut phénoménal et me récompensa avec un bon coup de griffe sur la jambe. J'ai tout de même fini par retrouver mon calme, et quand je vis l'animal au pelage sombre qui avait élu domicile sur moi, me prenant pour un coussin, je décidai de l'imiter et de faire une petite sieste avec lui. Les derniers jours n'avaient pas été de tout repos, et je trouvai sa compagnie tellement agréable et reposante, qu'il ne me fallut que quelques minutes avant de plonger dans un sommeil bercé par de doux rêves. Je secoue légèrement la tête. Depuis quelques temps, des souvenirs de mon grand-père me reviennent...
J'ai toujours eu l'image de l'accident en tête, même quand j'essaye de vider mon esprit, donc j'ai fini par m'y faire. Mais penser à mon grand-père ? Je me surprends moi-même par moment. Je sors tout juste de chez Alex, une amie d'enfance. Elle m'a soutenu dans les mauvaises passes, et fait toujours en sorte que j’oublie mes soucis. Malheureusement, je ne la vois que très peu. Elle est toujours très prise par son travail à l'hôpital, ce qui en soit, est peut-être une bonne chose. Je n'ai jamais été doué pour me comporter en société, et elle est la seule et unique amie que j'ai, en dehors de Tidus, mon chat.

J'ai trouvé Tidus... Non. Tidus m'a trouvé après l'enterrement de mes parents. J'ai toujours le souvenir qu'il m'a laissé sur la jambe. Mais depuis tout ce temps, je n'ai jamais voulu me défaire de sa compagnie. Cela peut paraître stupide, mais je crois que ce chat est bien le seul à me comprendre. C'est d'ailleurs grâce à lui que tous mes cauchemars ont stoppé. Au début, je cochais les jours sur le calendrier... Maintenant, cela doit faire environ huit ans que je n'ai plus ce genre de problème. J'arrive à avoir un sommeil régulier. Il m'arrive de faire de mauvais rêves, comme tout le monde, mais ils sont beaucoup moins fréquents qu'avant. Un léger frisson me parcourt, alors qu'un sentiment d'appréhension et de peur s'installe en moi. Je hausse les épaules en me disant que c'est normal, j'ai un entretien dans quelques heures. Je suis juste un peu nerveux. Je suis en train de faire jouer les clefs de voiture dans ma main quand j'arrive à mettre le doigt sur ce qui me dérange. C'est une étrange impression de déjà-vu. Et cette fois, je me retourne d'un coup, comme si j'avais reçu un coup de jus. J'ai beau scruter la rue où je me trouve, personne ne semble menaçant. Tout le monde fait son bonhomme de chemin. Je finis par lever les yeux vers le ciel, à la recherche de cette personne qui m'observe... qui me surveille. Mais rien. Il y a quelques nuages dans le ciel, mais il fait un temps splendide. Je fronce les sourcils et me précipite vers ma voiture. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu cette sensation. Je démarre et file rapidement chez moi pour aller chercher mon CV en vue de mon entretien.
J'arrive enfin à mon appartement. Tidus est là pour m'accueillir. Il ronronne bruyamment et me regarde avec insistance. À force de vivre avec ce chat, je le considère presque comme un humain, cela en devient effrayant des fois. Ce qui est surprenant, c'est que je n'ai plus cette sensation terrifiante qui me parcourt. J'ai à peine mis un pied dans l'appartement que toute nervosité s'est envolée. Tidus se frotte contre mes jambes, me réclamant probablement à manger, même si j'aime croire que c'est sa façon de me rassurer. À chaque fois qu'il fait cela et que je lui donne quelques croquettes, il les ignore prodigieusement et me suit partout où je vais. Aujourd'hui ne manquera pas à la règle. Tidus ne touche pas une seule croquette m'accompagne jusque dans ma chambre. Il s'installe sur son perchoir préféré, apaisant la chambre de ses bruyants ronronnements. Bientôt, c'est un concert qui se fait entre l'imprimante et mon chat. Je trouve ça presque amusant, mais je suis pressé. Si je ne pars pas maintenant, je risque d'être en retard. Je donne une petite caresse sur la tête du chat, éteint l'ordinateur et me précipite dehors. J'ai à peine quitté l'immeuble que la sensation revient. Et cette fois, le temps a changé. Les nuages cachent le soleil, et une légère brise s'est levée. Je regarde autour de moi, mais rien ne me semble changé. Le bâtiment en face de chez moi est toujours aussi mal entretenu. Il a dû être abandonné peu avant mon arrivée ici. La rue est déserte. Il n'y a pas un chat. Je soupire lourdement avant de mettre tous mes mauvais pressentiments de côté et de marcher d'un air décidé vers ma voiture. Je m'arrête net à quelques mètres de cette dernière. Devant moi, un morceau de papier virevolte au grès du vent, m'hypnotisant presque avec ses mouvements fluides et adoucis. Aucune violence dans ce spectacle... j'en viens presque à regretter de ne pas avoir de caméra pour filmer cette scène qui me parle tellement. Mais mon admiration pour ce tour naturel finit par s'envoler. La feuille atterrit à mes pieds... je n'ai même pas besoin de me baisser pour la ramasser, je vois très bien ce qu'il y a d'écrit dessus. Je sens toute mon assurance et mon calme me quitter, et la panique finit par m'envahir complètement. Je me baisse tout de même pour prendre la note, et retient un faible tremblement en regardant de plus près. Je reconnais cette écriture... pour l'avoir vue sur la couverture du livre de grand-père. Plus terrible que cela encore, je comprends enfin la signification de ces quelques lettres.
Grand père me racontait que son livre était un souvenir qui se léguait de génération en génération. Il n'avait jamais compris pourquoi, mais tenait absolument à ce que je le récupère. Je lui avais déjà répété plusieurs fois que ce livre m'effrayait énormément et que je préférais qu'il le donne à quelqu'un d'autre. Il m'écouta...
Et aujourd'hui, je peux enfin déchiffrer le titre du livre. Comme j'ai toujours eu peur de ce bouquin, je faisais en sorte de ne pas trop m'en approcher... sauf la fois où je voulais le tester. Mais même là, je n'allais jamais assez près pour pouvoir lire le titre.
« RIP World ». Même le plus sombre crétin saurait ce que cela signifie. J'essaye de mettre les pièces du puzzle en place, sans pouvoir y parvenir. Ma frayeur finit par prendre le pas sur ma curiosité, et je m'engouffre dans ma voiture, démarrant au quart de tour, sans signaler mon engagement sur la route. De toute façon il n'y a jamais personne.
J'arrive très vite sur le lieu de mon entretien. Le court trajet qui sépare cette entreprise et mon appartement est définitivement très court. Je suis quasiment certain d'avoir le job. J'ai toutes les qualités requises, et de plus, mes études sont basées dans ce domaine. On aura beau dire que la planète est en train d'être détériorée, j'ai du mal à croire qu'une simple entreprise spécialisée pour les produits ménagers soit la cause de tous nos soucis. Bien sûr, dans les années 70, avec les aérosols, je veux bien le croire. Ils ont probablement favorisé le trou dans la couche d'ozone. Mais un simple petit produit ménager... il ne faut tout de même pas exagérer. Et puis, ces produits passeront par moi. S'ils sont un danger pour nous, ou notre planète, je ne les autoriserai probablement pas. Je pousse un profond soupir avant de me juger assez calme pour entrer dans le grand immeuble. L'hôtesse m'accueille avec un petit sourire timide, et je lui donne les informations nécessaires pour lui faciliter la tâche au maximum. Elle me donne les indications nécessaires pour me rendre à l'étage où devrait avoir lieu mon entretien, quand nous sommes soudainement interrompus par mon téléphone. La mélodie ridicule qui s'en échappe récolte un petit rire de la standardiste. Je lève les yeux au ciel en essayant de me dire qu'Alex ne s'en sortira pas avec une telle blague. Je refuse l'appel sans regarder qui est le correspondant et retourne mon attention sur la jeune fille. Il ne lui faut guère plus de quelques minutes pour m'indiquer l'endroit où je dois me rendre. Je la remercie et me mets en route jusqu'au bureau qu'elle m'a désigné. Durant le trajet jusque là-bas, j'en profite pour éteindre mon portable. Je ressors extrêmement content de l'entretien. Le patron de l'entreprise m'a assuré qu'il m'appellerait dans la soirée pour qu'on puisse décider ensemble des conditions présentes dans le contrat. Tout cela s'est passé très vite. Il y a encore une heure, j'étais chez Alex en train de lui dire que je stressais à cause de cet entretien. Et maintenant, je suis assez fier de moi. Le ciel est bien dégagé, la journée est excellente. Je crois que c'est la première fois depuis longtemps que je ne me suis jamais senti aussi bien. Tout semble s'emboîter idéalement.
J'arrive chez moi une dizaine de minutes plus tard. Je n'ai laissé Tidus seul que quelques heures aujourd'hui. Mais je ne peux m'empêcher de me sentir coupable en pensant aux jours où il sera seul pendant que moi je serai en train de travailler. Je me gare à mon emplacement habituel, et retiens ma surprise en voyant une peinture étrange sur le mur en face de mon immeuble. Jamais ils n'auraient pu la faire en une demi-heure. La surprise se dessine sur mon visage. La fresque est peinte sur tout le mur... un immeuble de quatre étages. Impossible que cela ait été fait en à peine trente minutes. Le plus étonnant, c'est le sujet de ces graffitis. Ils ont tous un rapport avec la santé de notre planète. Je me demande si ce n'est pas un coup de Green Peace, mais je finis par me dire que c'est stupide. Jamais une telle peinture n'aurait pu être faite en si peu de temps. Une sensation désagréable me parcours, et je vois comme un flash devant mes yeux. Les corps ensanglantés de mes parents apparaissent devant mon regard, manquant de me faire perdre l'équilibre. Je suis presque paralysé par la peur, mais je réussis à ordonner à mon corps d'aller dans l'appartement. J'ai juste passé le seuil de l'immeuble que cette désagréable sensation disparaît... puis réapparaît presque aussitôt. Mon instinct me dit de courir dans la direction opposée, mais je l'ignore. Je grimpe rapidement les deux étages de marches, et arrive chez moi en trombe. Je manque de rendre mon repas tellement le spectacle devant moi est horrible. Tidus, du moins ce qu'il en reste, gît devant moi. Je ne pensais pas qu'un chat pouvait avoir une expression aussi humaine, et pourtant j'arrivais à lire l'effroi sur son visage et dans ses yeux. Il a été éventré. À côté de lui, je trouve un mot, semblable à celui que j'ai trouvé ce matin à mes pieds.
« Si tu continues ainsi, il n'y aura plus d'animaux. » Il me fallut longtemps pour me remettre de ce terrible meurtre. Je considérais Tidus comme un être humain, et j'avais la vague impression d'avoir perdu une présence cruciale. Je finis par envelopper la petite forme dans un drap et le mettre dans son panier préféré... qui était en fait une boîte à chaussures. L'ironie de la situation me fit verser quelques larmes. J'emportais mon fardeau avec moi, sachant exactement où l'amener. L'endroit idéal pour Tidus. Il aimait tellement revenir ici quand j'habitais chez grand-père.Arrivé au pied du grand chêne, je faillis lâcher la boîte de Tidus. J'observe attentivement l'arbre, me demandant si je ne rêve pas. Ou plutôt, si je ne fais pas un cauchemar. J'ai beau cligner des yeux, essayer de me dire que ce n'est pas possible. Mais non, mon arbre... l'immense chêne est bel et bien tranché dans le sens de la longueur. Cet acte de vandalisme est récent. La sève dégouline doucement de l'arbre imposant. Je m'accroupis, dans le but de creuser la tombe de Tidus, et découvre une autre lettre, semblable à celle retrouvée auprès de Tidus. « Si tu continues ainsi, Mère Nature périra » Je suis assez ébranlé quand je retourne chez moi. Je suis resté plusieurs heures au pied du grand chêne à me rappeler les bêtises de Tidus et à me demander si ce n'était pas simplement de la malchance. Mais maintenant que mon ange gardien avait disparu, les sensations néfastes que j'avais autrefois sont plus que présentes. Si je le pouvais, je les toucherai. Je nettoie la mare de sang à l'entrée dans mon couloir et après avoir finis, je m'installe confortablement sur le canapé. Je décide de me reposer un peu, quand je me souviens du coup de fil avant l'entretien. On avait tenté de me joindre. J'allume mon téléphone et y découvre plusieurs appelants inconnus, sauf un numéro qui s'affiche. Je rappelle et patiente.

Je me présente, explique la situation, et n'ai pas le temps d'en dire plus qu'on m'interrompt. Je reste silencieux, écoutant attentivement mon interlocuteur. Ses paroles sont inquiétantes... À peine ai-je raccroché que je me précipite hors de l'immeuble. Je n'ai même pas le temps de faire trois pas, que je suis déjà en train de courir dans le hall du bâtiment. Je bouscule quelques personnes sans m'excuser et je finis par arriver dehors. Ma voiture est juste là. Il me faut à peine une minute pour être dans celle-ci et démarrer. Je me gare de façon scandaleuse, et pour être honnête, je m'en fiche un peu. Je me précipite aux urgences, où je suis prêt à faire scandale s'il le faut. Une des infirmières m'arrête dans ma course.
« Je veux voir Alex ! » C'est la seule chose qu'il lui faut pour me conduire jusqu'à la salle des blessés graves. Bizarrement, je n'ai même pas besoin de lui dire qui je suis. On dirait qu'Alex est dans la même situation que moi au niveau social. J'ai du mal à reconnaître la personne qu'on me présente. Mais les affaires qui sont posées à ses côtés ne font aucun doute sur son identité. Les tubes qui sortent de son corps me donnent la nausée. Je m'assois péniblement, retenant ma tristesse. Si elle a bien besoin d'une chose, c'est que je ne perde pas les pédales. Il faut que je garde le contrôle un minimum.

Je passe une main dans ses longs cheveux bruns et je finis par craquer. J'ai à peine vingt ans, et j'ai déjà vu trois personnes mourir devant moi. Je suis bien parti pour en voir une quatrième... Les blessures d'Alex sont impressionnantes. L'infirmière qui m'a guidé ici m'a expliqué les dégâts qu'avait subis mon amie. Et je n'avais pas besoin d'être médecin pour savoir qu'elle était en train de vivre ses derniers instants. C'était un miracle qu'elle ait survécu à une telle attaque, m'avait dit la jeune femme en me laissant devant le lit. Je sens une larme couler le long de ma joue, alors que le « bip » rythmé de son cœur s'arrête et devient continu. Je suis arrivé juste à temps pour faire mes adieux... Je suis resté longtemps à ses côtés. Même après son dernier souffle, j'ai décidé de rester avec elle. J'avais perdu tout ce qui était bien dans ma vie, et je me demandais pourquoi le sort s'acharnait contre moi. Mes parents, mon grand-père, Alex, Tidus...
Je me lève et quitte les lieux. Ma voiture n'est plus là où je l'avais laissée. Cela n'a rien d'étonnant. Je devais probablement gêner les gens qui essayaient de venir en urgences. J'ai à peine le temps de me dire que marcher peut me faire du bien que j'entends un craquement sourd résonner. Le ciel se déchire et laisse tomber des trombes d'eau. Un léger soupir dépasse mes lèvres, et l'eau se mélange à la tristesse qui dévale sur mon visage. Marcher jusque chez moi ne peut pas me faire de mal de toute façon. Avant de rentrer chez moi et de devoir refaire face à cette solitude oppressante, je décide d'aller faire un tour au parc. Mon grand-père m'y amenait souvent... Il y a une fontaine dans laquelle je jouais quand j'avais 13 ans, mais maintenant, elle n'est plus en fonction. C'est plus un objet de décoration qu'autre chose. Quand j'arrive dans le petit parc, je prends place sur le banc ou s'asseyait mon grand-père, et j’essaye de comprendre ce que lui voyait dans cet endroit. Il me disait toujours que lorsqu'il se posait des questions, il trouvait toujours les réponses ici. Peut être que j'aurais les raisons du meurtre d'Alex. Ou peut être que je ne ferais que m'enfoncer plus dans cette horrible vie inutile et douloureuse. Je ferme les yeux et réussis enfin à vider mon esprit. Lorsque je les ouvre, c'est à cause d'un bruit qui m'est familier, mais qui, bizarrement, déclenche une peur sans nom dans l'ensemble de mon être. De l'eau coule doucement, ruisselant sur la fontaine, et reflétant maintenant le soleil. Le ciel s'est dégagé, laissant place à un soleil magnifique. J'ai l'impression d'être la tâche sur le dessin d'un enfant dessinant la journée parfaite. Un soleil tout sourire, un ciel bleu, une fontaine magique, un jardin superbe... et un homme qui broie du noir. Je me lève et sors rapidement du parc. Quand je jette un coup d'œil à ma montre, je réalise qu'à peine quelques heures se sont écoulées. J'ai l'impression qu'il est trois heures du matin, alors qu'il est à peine 16 heures. À midi, j'avais quitté Alex, en lui disant que je la verrai ce soir pour notre classique soirée cinéma. Mon entretien était à 14 heures... et j'ai vu Alex rendre son dernier souffle il y a à peine une heure. Je me torture pour rien, et décide de rentrer à la maison. Je suis fatigué, et j'essaye d'ignorer la haine qui grandit en moi. Je plonge les mains dans les poches de mon blouson et fronce les sourcils. J'en sors un papier... le papier qui avait atterri à mes pieds il y a quelques heures. Je n'avais pas vu l'arrière de la page, et je manque de m'étouffer en voyant ce qu'il y a écrit dessus. D'un côté,
« RIP World », en écriture celtique... et on dirait que c'est écrit avec du sang. Cette inscription, je l'avais déjà vue. Mais celle de derrière, celle que je n'avais pas vue, elle est significative : « Si tu continues ainsi, les humains disparaîtront ».
Je réalise enfin la portée de tout ce qui m'entoure. Mes parents sont morts de façon atroce. Alex aussi. Toutes les choses auxquelles j'étais attaché ont maintenant disparu. Je n'ai plus lieu d'être. Je ne vois pas mon utilité dans ce monde. Je n'ai plus d'attache. Même mon chat a été tué. La colère qui était montée en moi à l'hôpital commence à m'échapper, et la haine aveugle mon jugement. Je ne peux plus faire partie d'un monde qui ne fait qu'être détruit par une entité qui m'espionne. J'ai beau savoir que je suis fou, à croire qu'on m'observe, mais maintenant, j'en suis certain. Toutes ces pertes ne sont pas le fruit du hasard. Je marche d'un pas lourd jusque chez moi, sachant pertinemment que rien ne m'y attend. Mon chat n'est plus là. Alex n'est plus là. Je lâche un profond soupire, alors que des larmes se remettent à couler sur mes joues. J'arrive enfin chez moi, et suis surpris de voir la porte de mon appartement entrouverte. Un immense papier y est accroché. Je le prends, le déplie, et commence la lecture d'une lettre qui me semble imposante.

« Le 15 octobre 2096,
Si vous êtes tombé sur cette lettre, cela signifie que j'ai accompli ma mission. Ma mission ? Vous prévenir du chaos qui vous attend... l'avenir.
Notre futur est un monde ravagé par la guerre, les gens se battent pour survivre. La nourriture saine s'est faite extrêmement rare, de même pour l'eau potable. L'apparition d'épidémies inconnues n'a rien arrangé, l'espérance de vie malgré les « progrès de la médecine » est de 25 ans, tout juste après avoir franchi l'adolescence, les gens sont condamnés à périr... Savez-vous quel a été l'évènement déclencheur de tout cela ? Dès sa naissance, notre planète était vouée à un sort funeste. Cependant, même le meilleur des chercheurs n'aurait pu prédire que ce phénomène s'accélèrerait à ce point. Cette fulgurante géo-évolution commença au dix-huitième siècle, période de la fameuse révolution industrielle, période où l'on vit apparaître une flopée d'inventions qui allaient changer la planète, période durant laquelle les usines naissaient telles des champignons au pied d'un arbre. Puis les progrès de la technologie suivirent, l'invention des premiers ordinateurs, de la communication satellite et l'apparition du nucléaire qui révolutionna le monde de l'industrie énergétique.
Tout cela engendra peu à peu une souillure ineffaçable. La Terre commença à se réchauffer, le ciel troqua son bleu azur pour une grisaille perpétuelle, la température augmenta trop vite pour que l'on puisse y remédier. Ce triste changement entraîna la fonte des glaciers et l'augmentation du niveau de l'eau des fleuves, des océans, provoquant d'innombrables et dramatiques inondations. Puis le temps se détraqua, la qualité de l'air se dégrada, les gens durent sortir avec des filtres à oxygène sur le visage, notre monde ne devint ni plus ni moins qu'un vaste désert dénué de végétation. Voir un animal devint un fait plus que rarissime. La plupart des espèces disparurent, entraînant inexorablement de grands bouleversements dans un écosystème fragilisé. Une terrible crue des eaux marines et fluviales est malheureusement attendue. La multiplication des éruptions volcaniques ne saurait tarder, on attend également une multitude de séismes : l'apocalypse est en marche. Voilà le piètre avenir qui vous attend si vous ne réagissez pas rapidement. Désaffectez ces usines qui polluent sans cesse notre atmosphère, protégez les animaux qu'ils soient menacés ou non. Faites de notre monde, un monde bio diversifié et préservez notre planète du mieux que vous le pouvez. Car si elle peut exister sans nous, nous ne pouvons exister sans elle.
P.S : Toutes ces abominations ne sont que mon œuvre, haïssez-moi, insultez-moi, mais pour l'amour du ciel, protégez cette planète. Pensez que ces sacrifices sont peut-être le prix à payer pour que vous me compreniez. Je vous laisse, confiant... »

J'ai du mal à comprendre les propos de cet individu. Il a tué tous ceux qui pouvaient m'aider, juste pour me faire comprendre ça ? Pourquoi ne pas me l'avoir dis directement ? Je l'aurai probablement cru. Plus j'y repense, et plus je déteste cet homme. Même s'il a raison, il n'a pas à faire souffrir quelqu'un de cette manière. Toutefois, je n'ai plus le cœur à m'engager dans quelque chose de monotone. Je pense donc faire quelque chose. Je sais que notre planète souffre. Elle subit les mêmes atrocités que moi. Le modernisme a poussé l'Homme à devenir moins soucieux de ce qui l'entoure.
Je prends mon téléphone et préviens mon ex-futur-patron de mon désintérêt pour le contrat qu'il pensait me proposer.
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Les années ont passé, et je me suis fixé comme objectif de former une Escouade de Secours de la Terre regroupant ceux qui aspiraient aux mêmes idéaux que moi, dont l'objectif principal est de sauver la planète en faisant tout notre possible pour réduire la pollution de l'air et de l'eau par les usines, endiguer l'activité des voitures, diminuer l'extraction du pétrole et favoriser le développement des énergies renouvelables.
Cela me paraissait évident, cependant, réunir une équipe dévouée fut plus que difficile ! Dans ce monde de brutes condamnées à acheter, acheter et acheter dans cette société de consommation. J’étais mal vu, ces ignares ne comprenaient rien, ils étaient en train de s'attaquer à mère nature, il me fallait les avertir. Les avertir qu'elle n'allait pas se laisser faire, loin de là ! C'est alors que je commençais à créer des affiches de propagandes, tout le monde devait savoir à quoi s'exposait la planète si nous continuons dans ce sens. Enfin, quelques personnes commençaient vraiment à s'intéresser à moi et à mon but. Je ne cherchais pas de gens ayant une grande influence, qui pourraient nous permettre cela contrairement à ce que l'on pouvait penser, cet objectif était loin d'être acquis. Les gens ne changeaient pas de mentalité, ils tenaient toujours aussi bien à leurs mauvaises habitudes.
L'escouade s'est aujourd'hui agrandie. Cependant son fondateur est mort en laissant comme objectif d'accomplir sa tâche, il nous a laissé comme héritage la chance d'avoir une planète vivante, de pouvoir laisser nos héritiers dessus. Ne laissons pas passer cette chance!
Notre objectif est sûrement utopique, néanmoins laissons un sursis autant à la Terre qu'à nous-mêmes. Sauvons notre avenir ! Aujourd'hui la Terre n'est pas guérie, cependant elle va mieux. Chacun donne du sien pour polluer moins, l'entreprise de produits ménagers s'est convertie en entreprise de produits ménagers biologiques. La plupart des véhicules roulent grâce aux biocarburants. La Terre a encore de longues et merveilleuses années devant elle. Le monde va mieux mais, sachons une chose, nous agissons trop tard !


Objectifs du récit

Cette histoire nous amène à traiter le sujet de l'écologie, des mentalités, encore trop archaïques, de l'égoïsme dont tout humain fait preuve.

L'histoire d'un homme, contre qui le sort s'acharne, qui n'avait pourtant rien demandé, l'histoire d'un chat, impitoyablement assassiné, qui n'avait pourtant rien demandé, et l'histoire d'un homme, du futur, qui lui ne demande qu'à ce que les mentalités évoluent, qui ne demande qu'à ce que soit accordé un sursis à cette planète. Le seul et unique but de ce récit, actualiser les esprits, les choquer, les marquer, dans le but, peut-être, de préserver notre chère et tendre nature, qui nous a tout accordé, elle. Une dure réalité, traitée par une simple fiction, afin d'évoquer un destin cauchemardesque, mais pourtant bien réel.

Cette escouade, qui fait tout son possible pour protéger la Terre à une action infiniment inférieure à celle qui pourrait être menée par les "petits riens" de tous. Sachez que cette histoire n'est peut-être pas une fiction, mais une prédiction.


Retour en force de l'Escouade

Aujourd'hui, une nouvelle ère commence, quatre alliances se battent pour s'octroyer gloire et pouvoir, nous les empêcherons et exterminerons tous nos ennemis jusqu'à voir pureté, sagesse et entente régner dans ce bas monde. Quatre grandes puissances combattent sans foi ni loi dans le seul objectif de s'affirmer aux yeux des autres, les adorateurs de la Terre que nous sommes sont là pour leur apprendre que seule la sagesse règnera.

Fondements de l'écologie

La lutte contre la pollution nous invite à respecter des règles, simples, mais efficaces, c'est pourquoi, chaque protecteur de la Terre se devra de :
- Ne pas imprimer ses messages privés, ceux-ci pourraient polluer l'environnement.
- L'énergie Saiyan est une énergie non polluante, c'est pourquoi, il faudra l'utiliser pour se déplacer sur la carte.
- Éviter la publicité sur le jeu. Vous pouvez coller une étiquette "Stop Pub" si vous voulez éviter celle-ci.
- Ne pas jeter les emballages de Senzus par terre. Ceux-ci ne sont pas biodégradables.
- Aider le développement des Nameks, ceux-ci utilisent des vêtements recyclés, cette pratique doit être encouragée.


Parole du fondateur :

En tant que chef de cette unité, je me dois de la pousser à atteindre un but primordial qui est de voir ce clan prospérer de part les valeurs morales de ses membres et sa place sur le jeu.

Annonces :

- En ce qui concerne le recrutement, en tout temps, il s'appuiera sur des bases identiques, cependant, en fonction de l'avancement du clan, certains points se verront modifiés.
Ainsi, nous ne demandons pas de puissance, que ce soit au niveau de vos personnages et/ou de votre popularité sur le jeu.
Pour prétendre rejoindre notre unité, une réelle motivation doit émaner de vos postulations, et nous nous devons d'être certains de notre choix, ainsi, nous ne recrutons pas à la majorité des voix mais à l'unanimité.
Vous devez aussi vous faire connaitre auprès de notre clan et être actif.
- Pour ce qui est du forum, celui-ci n'est pas ouvert exclusivement aux membres et à ceux qui prétendent nous rejoindre, il est aussi ouvert à toute âme recherchant entente et distraction.


Évènements

Aucun pour le moment

Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement Skinny, pour son aide plus que remarquable.
Je remercie aussi tous ceux qui m'ont aidé tant au niveau de l'histoire qu'au niveau du forum ainsi que d'autres aspects du clan.
Enfin, je remercie tous ceux qui m'ont soutenu et qui on crû en ce projet.


Notre quartier général est accessible à l'adresse suivante : https://earth-rescue-squad.forumactif.org/.

Les Postulations sont ouvertes
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